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September 10, 2024

ESSCA : l’IA et Azure OpenAI Service sur les bancs de l’école

L'IA a suscité l’intérêt des équipes pédagogiques de l’ESSCA, en plein questionnement sur la manière d’intégrer l’IA générative à la dynamique d’apprentissage tout en changeant le paradigme d’évaluation des compétences.

L'ESSCABOT implique plusieurs cas d'utilisation :

 

  • Réponse aux questions des étudiants sur la vie scolaire et leurs cours dans un environnement sécurisé

  • Support à la préparation d’examens et à la recherche pour les enseignants et chercheurs

800 élèves ont expérimenté cette approche, qui devrait être étendue à tous les étudiants. L’outil a démontré son utilité en étant interrogé à 2 400 reprises par les étudiants, induisant un gain de temps pour les étudiants et le corps professoral.

ESSCA

Depuis plus d’un siècle, l’ESSCA forme les talents de demain en management, économie, finance, mathématiques… au travers d’une pédagogie d’excellence reconnue à l’internationale, qui bénéficie chaque année à quelques 7 000 étudiants.

Animée par un réseau de 500 enseignants et collaborateurs, cette pédagogie se fonde sur différents piliers dont l’innovation, grâce à laquelle l’école de management explore de nouveaux horizons en matière d’apprentissage, de recherche et de modes de travail. Exemple avec l’intelligence artificielle (IA) et l’IA générative, infusées aux quatre coins de l’institution.

Assister les étudiants dans leur vie scolaire

Dès l’arrivée de l’IA générative sur le marché, l’école saisit son potentiel et imagine un premier cas d’application: la création d’un assistant virtuel pour les étudiants. « Nous souhaitions développer un chatbot compétent pour répondre aux problématiques inhérentes à la vie scolaire, à partir de nos ressources internes » raconte Mickaël Geslin, Responsable de la Cellule Nouvelles Technologies et Développement au sein de l’ESSCA.

Pour mettre au point un tel outil, le choix des équipes se porte sur Azure OpenAI Service, une solution signée Microsoft qui répond en tous points à la problématique de sécurisation des données, et offre des capacités de test des LLMs (Large Language Models) avantageuse. C’est le début de l’« ESSCABOT », un assistant virtuel programmé pour indexer le contenu disponible sur l’intranet de l’école afin d’apporter des réponses pertinentes aux étudiants, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Testé auprès de 150 élèves internationaux, ce chatbot a « d’ores et déjà été interrogé à plus de 700 reprises, soit une moyenne de 5 questions par utilisateurs » se réjouit Mickaël Geslin, précisant que celui-ci sera étendu à l’ensemble des nouveaux arrivants à compter de la rentrée, soit 1 300 personnes.

Conjuguer nouvelles technologies et apprentissage

Les résultats prometteurs de l’ESSCABOT ont rapidement suscité l’intérêt des équipes pédagogiques, en plein questionnement sur la manière d’intégrer l’IA générative à la dynamique d’apprentissage. « Bien que cette technologie puisse cristalliser des craintes dans le monde de l’enseignement, nous avons fait le choix de ne pas interdire son usage à nos étudiants » explique Stéphane Justeau, Doyen associé à la pédagogie. Alors comment faire en sorte que l’IA générative devienne un outil au profit des élèves et des enseignants? Pour Stéphane Justeau, cette interrogation induit un changement de paradigme: « L’IA générative peut restituer un cours mais ne peut pas se substituer à l’évaluation des compétences. Ainsi, cela pousse les enseignants à revenir aux fondamentaux, à repenser leur façon d’évaluer ».

C’est dans cet esprit que l’ESSCABOT est déployé auprès des élèves inscrits au cours de microéconomie bachelor. À toute heure du jour, ils peuvent désormais accéder à des ressources pédagogiques portant exclusivement sur leur cours, le tout dans un environnement fermé et sécurisé. En outre, l’ESSCABOT fonctionne uniquement à partir des informations fournies par les enseignants. « Grâce à Microsoft, nous avons réussi le pari de mettre en place un chatbot conforme au RGPD et capable de générer des réponses cadrées, émanant d’un contexte pédagogique délimité » souligne Stéphane Justeau, « l’IA générative devient ici un véritable assistant pour les professeurs sans pour autant les remplacer, et un soutien pour les apprenants ». 800 élèves ont pu expérimenter cette approche, qui devrait, à terme, être étendue à tous les étudiants. L’outil a démontré son utilité, e étant interrogé à plus de 2400 reprises par les étudiants, induisant un gain de temps sans précédent pour les étudiants et le corps professoral.

Grâce à Microsoft, nous avons réussi le pari de mettre en place un chatbot conforme au RGPD et capable de générer des réponses cadrées, émanant d’un contexte pédagogique délimité.

Stéphane Justeau, Doyen associé à la pédagogie, ESSCA

Soutenir le travail des enseignants et chercheurs

En parallèle, l’ESSCA s’intéresse à la plus-value de la technologie dans l’élaboration des examens. Un vaste sujet sur lequel se penche Chaaben Kouki, à la tête du Data Lab de l’école, et qui a créé un examen de bout en bout à l’aide de l’IA générative. « Sur la base d’une épreuve passée, les outils d’IA générative tels que Azure OpenAI Service sont en mesure de concevoir un nouveau sujet, de le générer au format PDF, puis de le corrige » détaille-t-il, « cela représente un gain de temps non négligeable pour le corps professoral, d’autant plus dans un établissement multi-campus comme le nôtre où les évaluations sont très fréquentes ».

Côté recherche, les solutions alimentées par l’IA, à l’instar de GitHub Copilot, ont ceci d’intéressant qu’elles simplifient une partie du travail des enseignants-chercheurs. En témoigne l’expérience de Dejan Glavas, Directeur de l’Institut AI for Sustainability et chercheur en économie et finance. Temps de calculs ou rédaction, GitHub Copilot est en effet utilisé aux étapes clés des processus de recherche: « L’outil nous permet d’optimiser le code qui occupe une place centrale dans nos travaux, et donc d’économiser des heures voire des jours de travail ».

Sur la base d’une épreuve passée, les outils d’IA générative tels que Azure OpenAI Service sont en mesure de concevoir un nouveau sujet, de le générer au format PDF, puis de le corriger.

Chaaben Kouki, Directeur du Data Lab, ESSCA

Se doter d’une gouvernance à la pointe de l’innovation… et de l’éthique

Des cas d’usage à destination des ressources humaines et du personnel administratif sont également déployés ou à l’étude, et l’ESSCA entend bien poursuivre son exploration dans les mois et les années à venir. Pour soutenir cette ambition, un comité dédié à l’IA a vu le jour, avec un double objectif: favoriser l’expérimentation de cette technologie et son adoption par le plus grand nombre, au moyen de ressources, tutoriels et autres formations. « Le comité rassemble des enseignants et collaborateurs d’horizons et de services variés » indique Mickaël Geslin, « cette vision à 360 nous permet de faire émerger des cas d’usage dans tous les domaines, d’identifier les grandes tendances et d’insuffler une vraie culture de l’IA ».

De même, le comité pose le cadre de la démarche éthique voulue par l’ESSCA. « Le déploiement de l’IA ne peut se faire sans l’élaboration de bonnes pratiques éthiques et morales de référence » affirme Stéphane Justeau, « c’est là une condition sine qua non ». Qu’il s’agisse de l’égalité des chances des étudiants dans l’accès aux nouvelles technologies, des limites que l’on pose aux outils, ou des intentions que l’on met dans l’utilisation de ceux-ci, l’IA version ESSCA sera responsable ou ne sera pas.

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